La Porte aux Saints et la Rue Porte aux Saints …

La Porte aux Saints et la Rue Porte aux Saints …


La Porte aux Saints

Elle fut appelée ainsi à cause des statues grandeur nature, placées au dessus des portes latérales de la grande ouverture. On pouvait voir St Pierre, St Joseph, la Vierge et Magdeleine. Derrière cette porte se trouvait une grande place où se pratiquaient des fêtes religieuses, les plus importantes de la ville.

Une autre interprétation serait qu’en vieux français, le mot « sain », s ‘applique au cordage utilisé pour sonner le battant d’une cloche. Dans les anciens registres du receveur de la ville, on retrouve effectivement de fréquents achats de cordes pour cette cloche utilisée par le guet.

Cette tour fut construite au XIII siècle, mais à cet endroit existait déjà une tour au XI siècle. Du point de vue historique on note que Bertrand du Guesclin en 1364, entra dans la ville , par cette porte, pour chasser les troupes de Charles le Mauvais, roi de Navarre et comte d’Evreux , qui tenaient la ville.

Jean d’Orléans dit le « bâtard d’Orléans »,compagnon d’armes de Jeanne d’Arc, et l’armée royale, pénétrèrent dans Mantes par cette porte en 1449 vers la fin de la guerre de cent ans (1337- 1453 ), pour chasser les anglais.

Cette porte fut démolie en 1818, car elle était en ruine.

Rue Porte aux Saints

  Cette rue s’étendait autrefois depuis l’ancienne Porte aux Saints, jusqu’à la rue de la Mercerie située avant la rue Thiers. Elle fut prolongée en 1839, jusqu’à la rue du Chapeau Rouge. Elle s’appelait  aussi rue de Chartraine, car devant la porte partait une route vers Chartres. Elle fut également appelée Chantereine, certainement par un jeu de mots friand à cette époque.

C’était une rue très commerçante, avec les marchés aux charbons et aux pains. Les trois fontaines de cette rue, alimentaient Mantes. L’une s’appelait « Fontaine aux Saints ». La dernière fut démolie en 1894. A l’emplacement de la pharmacie actuelle, se trouvait « la maisons des boulets », car sur la façade rue des Pèlerins, il y avait l’emplacement de 3 boulets à demi enfouis dans la maçonnerie. Souvenir du bombardement allemand en septembre 1870.

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