La Rue Maximilien Luce et l’Allée Dagnaux

La Rue Maximilien Luce et l’Allée Dagnaux

La Rue Maximilien Luce

Peintre, militant libertaire, Maximilien Luce produit de nombreuses illustrations engagées politiquement.

Difficile de le définir. L’influence de Pissarro, Seurat et Signac le situe dans le grand courant impressionniste.

A 13 ans, il assiste à la répression des Communards de Paris. Il sera marqué toute sa vie par ces exactions.

Anarchiste, en juillet 1894, il est incarcéré à la prison Mazas. Relâché en août, il tire de cette période 10 lithographies sur la vie carcérale.

En 1896, il retourne à Charleroi et il est fasciné par les mines, les terrils, les hauts fourneaux. Cela lui inspire des visions d’enfer qui marquent ses œuvres.

En 1898 et 1899, durant l’affaire Dreyfus, il soutient Zola.

En 1920, il achète une maison à Rolleboise où il est enterré avec son épouse.

Le musée à Mantes, qui porte son nom, rassemble une collection de plus de 350 œuvres, données par son fils Frédéric Luce.

L’Allée Dagnaux

Artiste peintre, Albert Dagnaux étudie à l’école des Beaux-Arts de Paris.

Ayant vécu 20 ans à Mantes, dans un appartement au dessus de la Porte au Prêtre, il peint beaucoup de tableaux sur Mantes, la collégiale, la Seine. Son œuvre se situe dans la continuité de Corot (1796-1875). Il est qualifié Post impressionniste.

Il participe à l’exposition universelle de Paris en 1900.

De 2009 à 2010, le musée de l’hôtel Dieu, lui a consacré une exposition intitulée « Albert Dagnaux, entre naturalisme et expressionnisme ».

Il est enterré au cimetière Duhamel.

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