Les rues adjacentes à la Rue Porte aux Saints

Les rues adjacentes à la Rue Porte aux Saints
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Rue des Pèlerins

Elle doit son nom à l’ancien refuge dans lequel se réunissaient pendant 200 ans, du XII à XIV siècle, des pèlerins qui se rendaient à St Jacques de Compostelle. Ces pèlerins, appelés également des Jacquets, avant de partir, faisaient une halte à la chapelle St Jacques, pour prier. Ils étaient reconnaissables par trois attributs :

  • La pèlerine, grand manteau, pour se protéger du froid.
  • Le bourdon, ou bâton qui était un assistant à la marche, ou une arme de défense, ou pour porter des charges sur l’épaule.
  • la coquille, utilisée comme bol pour boire ou se nourrir.

Rue Maurepas

En patois normand c’est un mauvais passage, mal fréquenté. Elle a porté également le nom de rue des Marronniers. A l’angle de cette rue et du parking Du Guesclin se trouvait le « grenier à sel », transféré rue de la Gabelle.

Le sel faisait l’objet d’un monopole royal. Il était taxé par la gabelle. Les gabelous se chargeaient de récolter la gabelle, qui représentait environ 6% des revenus royaux.

Rue Gaston Marin (1886-1971)

Gaston Marin arrête ses études à 12 ans, après le décès de son père. Il entre dans une librairie mantaise, comme commis, puis comme apprenti relieur et porteur de journaux. Il s’intéresse à la littérature, écrit de nombreuses plaquettes et réalise quantité d’expositions. Il fut l’auteur d’une revue à grand spectacle, « Tout Mant’ en flèche ».

Cette rue s’appelait également « Rue de la plastriére », et plus récemment « Rue Boutin-Bourjalin ».

Au N° 20 se trouvait l’hôtel de la famille Hayet, qui avait la charge de « Maitre du Pont de Mantes » pour percevoir les péages.

Rue d’Arnouville

Au XVème siècle, cette rue était habitée par des tonneliers. Leurs cours servaient de chantier pour fabriquer des futailles et des tonnelets

Rue de l’Yser

La partie de cette rue, entre la rue l’Evesque et la rue de la Belle épée, en dehors des fortifications, fut incendiée par Guillaume le Conquérant. Elle prit par la suite le nom de rue Arse, d’un vieux mot qui signifie brulée.


Au niveau 14 de la rue de l’Yser se trouvait une propriété construite sur une partie des anciens fossés du ravelin, situé en face de la Porte aux Saints. A cet endroit il fut découvert des fragments d’épée du XIIème siècle, du règne de Philippe Auguste. D’où le nom de cette petite rue : rue de l’Epée.


Dans cette rue se trouvait également, une plâtrière. Le plâtre de Mantes était très renommé.

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Un peu d’histoire : La bataille de l’Yser

L’Yser est un petit fleuve côtier de 78 km, qui prend sa source en France, puis pénètre en Belgique, pour se jeter dans la mer du Nord à Nieuport.

La bataille de l’Yser est l’appellation donnée à l’ensemble des combats qui se sont déroulés du 17 au 31 octobre 1914 et qui ont opposé les unités allemandes, qui voulaient franchir le fleuve Yser, aux troupes belges et françaises.

Ce serait trop long de raconter cette guerre, mais elle est marquée par quelques particularités :

  • L’environnement de ce fleuve, n’est guère favorable aux opérations militaires. Il est presque impossible de creuser des tranchées, car l’eau affleure directement. Les tranchées seront le plus souvent construites au dessus du sol, en empilant des sacs de terre
  • Pour arrêter l’invasion allemande, les Belges décidèrent de noyer la plaine en ouvrant les écluses. Par grandes marées la plaine se situe au dessous du niveau de la mer. Cette vaste inondation, déclenchée fin octobre a réussi à stopper définitivement la progression des assaillants.

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